Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en DCG (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 8 : Le suivi et le contrôle des créances et des dettes, pour l'UE 9 - Comptabilité.
1. Le pointage et lettrage des comptes clients et fournisseurs
Le lettrage est une technique comptable qui consiste à rapprocher dans un compte client différentes sommes. Il permet de faire le lien entre une facture (au débit) et son règlement (au crédit).
À l’issue du lettrage, l’entreprise est donc en mesure de connaître les factures clients en attente d’encaissement. Elle pourra relancer ses clients en cas de retard.
À l’issue du lettrage, les écritures non encore lettrées justifient le solde du compte. L’entreprise peut ainsi vérifier que le compte ne comporte pas d’erreurs et que les sommes dues sont payées en temps voulu. Si une ou plusieurs factures apparaissent non réglées dans un compte client, l’entreprise procède à une relance.
La facture 9107 est lettrée avec le chèque 32 745. De même, les factures 6112 et 9118 sont lettrées avec le chèque 32 757.
2. Corrections des erreurs sur les comptes de Tiers
Le lettrage montre parfois des erreurs qu’il faut corriger comptablement. Deux cas de figure peuvent être signalés : les erreurs sur l’identité des comptes de tiers eux-mêmes et les erreurs sur les montants affectés aux comptes de tiers. Nous allons nous focaliser sur les comptes clients.
2.1. Les erreurs sur l’identité du compte client
Exemple : le comptable se trompe de client. Il a enregistré le règlement du client MURA (411MUR) chez le client MURAT (411MURT). Valeur de la créance : 2 400,00 €.
Il est possible d’y remédier de la manière suivante :
2.2. Les erreurs sur les montants affectés aux clients
Exemple : Le 30/06/N, lors du règlement du client NALA, le comptable se trompe dans le montant, au lieu d’inscrire 1 230 € dans le débit du compte 512 – Banque, il a inscrit 1 320 €. Il y a 90,00 € en trop.
2.3. L’inscription de l’écart dans l’écriture comptable
Pour rappel : écriture erronée : 512 Banque à 411 Client NALA pour 1 320 €
Écriture qui aurait dû être passée : 512 Banque à 411 Client NALA pour 1 230 €
La logique est la même pour les dettes fournisseurs.
3. Les effets de commerce (côté vendeur)
L’effet de commerce est un moyen de paiement, mais aussi un instrument de crédit. On distingue le « billet à ordre », émis par l’acheteur (peu utilisé et hors programme) et la « lettre de change » émise par le vendeur.
Les lettres de change relevé (LCR) et les billets à ordre relevé (BOR), produits qui relèvent des effets de commerce ont une tendance à la baisse relevée depuis 2000. Ils ne représentent plus que 1% en volume et en valeur des transactions scripturales.
3.1. La lettre de change
Classiquement, on définit la lettre de change comme l’écrit par lequel une personne appelée tireur, donne l’ordre à une deuxième personne, appelée tiré, de payer à une troisième personne, appelée porteur ou bénéficiaire, de payer à une certaine échéance une somme déterminée.
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