top of page
Florian

Chapitre 5 - Les dépréciations des actifs



Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BUT GEA (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 5 – les dépréciations des actifs au sein du processus comptabilité (S2).


1. Définition de la dépréciation


« La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure

à sa valeur nette comptable.» (PCG art. 214-5)


Dépréciation = VNC (avant dépréciation)–Valeur actuelle = Perte de valeur


VNC avant dépréciation = Valeur brute–Amortissements cumulés.

VNC (après dépréciation) = Valeur brute–Amortissements–Dépréciation = Valeur actuelle.


Exemple :


À la clôture d’un exercice, pour une immobilisation on dispose des informations suivantes :


-Valeur brute (valeur d’entrée) = 1 000 €,

-Amortissements cumulés = 300 €,

-Valeur actuelle = 600 €.


VNC (avant dépréciation) = 1 000–300 = 700 €.

VA = 600 < VNC = 700 =>Dépréciations = VNC–VA = 700–600 = 100 €.

VNC (après dépréciation) = 1 000–300–100 = 600 = VA


Tous les actifs peuvent faire l’objet d’une dépréciation : immobilisations, amortissables ou non amortissables, stocks, créances et titres.

2.    Dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

2.1.           Détermination de la valeur actuelle (valeur d’inventaire) des immobilisations

 

« La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage. » (PCG art. 214-6 3.)

 

Valeur actuelle = Maximum entre la valeur vénale et la valeur d’usage

 

Valeur vénale = Prix de cession net (à la date de clôture) = Valeur de marché (juste valeur).

 

Valeur d’usage = Valeur des avantages économiques futurs attendus = Valeur d’utilité (en principe les deux valeurs doivent être proches) = la valeur attribuée par un individu à un bien en fonction de la satisfaction ou du plaisir qu’il lui procure (valeur subjective).

2.2.           L’évaluation des dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

« L’entité doit apprécier à chaque clôture des comptes, s’il existe un indice quelconque montrant qu’un actif a pu perdre notablement de sa valeur.

Lorsqu’il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est effectué : la valeur nette comptable de l’actif immobilisé est comparée à sa valeur actuelle. » (PCG art. 214-16)

 

S’il existe un indice de perte de valeur, la valeur nette comptable (VNC) de l’actif est comparée à sa valeur actuelle (VA) :

 

VA = Max (valeur vénale ; valeur d’usage)

 

VNC (avant dépréciation) = Valeur brute – Amortissements cumulés

 

 

-          Si VA > VNC = Pas de dépréciation

 

En pratique si l’une des deux valeurs (valeur vénale ou valeur d’usage) est supérieure à la VNC, aucune dépréciation n’est à constater et il n’est pas nécessaire de déterminer l’autre valeur (valeur d’usage ou valeur vénale) et donc la valeur actuelle.

 

-          Si VA < VNC = Dépréciation = VNC – VA

 

Exemple :

 

-       Valeur brute d’une immobilisation : 100 k€.

-       Amortissements cumulés : 30 k€.

-       VNC (avant dépréciation) = 100 – 30 = 70 k€.

 

   

Hypothèses

Valeur actuelle

Dépréciation

VNC (portée au bilan)

Valeur vénale = 80

VA > VNC

-

70

Valeur d’usage = 75

VA > VNC

-

70

Valeur vénale = 60

Valeur d’usage = 65

VA = VU = 65 < VNC

70 – 65 = 5

65

Valeur vénale = 60

Valeur d’usage = 50

VA = VV = 60 < VNC

70 – 60 = 10

60

 

 2.3.           Comptabilisation des dépréciations

 

À la clôture de l’exercice, lorsqu’une première dépréciation est constatée, une dotation pour (ou aux) dépréciations est comptabilisée.

 

Exemple : (hypothèse 3 de l’exemple précédent) :

 

En supposant qu’il s’agit d’un matériel industriel



Pour découvrir le cours en entier, c'est par ici :



Comments


Post: Blog2 Post
bottom of page